Chargement...

paphiopedilum

Description : Les paphiopedilum ou sabot de vénus se reconnaissent facilement grâce à leur label en forme de pantoufle. Originaire d’Asie le paphiopedilum ne doivent pas être confondus avec les phragmipedium ou les cypripedium provenant l’Amérique et d’Europe.La zone géographique dans laquelle ils poussent étant très vaste, leurs conditions de culture sont très variées. Certains de l’intérieur des terres apprécient une période fraîche et plus sèches, d’autres demande chaleur et humidité toute l’année.Les hybrides sont très recherchés mais personnellement je trouve les botaniques de toute beauté avec des fleurs de taille souvent imposante, ce qui ne gâche rien. Les Hybride primaire sont très robustes.Les paphiopedilum sont souvent décrit comme des plantes de culture facile. Pour ma part, j’ai eu beaucoup de déboire jusqu’à ce que je trouve quelques clés rendant la culture de la plupart d’entre eux facile. Ce sont ces quelques clés que je me propose de vous donner.

Exposition : C’est bien connu, les paphiopedilum sont des orchidées d’ombre. Ils ne supportent absolument pas le plein soleil. Les espèces pluriflores nécessitent davantage de lumière pour fleurir.

Température : On classe parfois les Paphiopedilum selon leur feuillage. Les tesselés seraient chauds et les unis froids, mais il y a tellement d’exceptions que ça ne veut plus dire grand chose. Je préfère conserver mes paphios à une température supérieure à 15°C , sauf pour quelques espèces pour lesquels je suis sûre qu’il n’y aura pas de problème. C’est un point important. En dessous de 15°C, il y a risque important de pourriture des racines et d’erwina, surtout si le substrat est humide.

Arrosage et engrais : Dans de nombreux livre, on conseille d’arroser les paphios régulièrement. C’est vrai si le mélange de culture est adapté. En effet, si le mélange de culture sèche, les racines sèchent également et se rident. Lors des arrosages suivant, les racines risquent de ne pas se regonfler et de pourrir. Ceci est accentué par l’engrais. Alors utilisez l’engrais avec parcimonie et conservez le substrat toujours humide. Lessivez régulièrement le mélange à l’eau claire pour éviter les accumulation d’engrais. Les risque de brûlure par l’engrais sont réelles et et certains paphios comme Delenatii y sont particulièrement sensibles. Si au contraire, il retient beaucoup d’eau et que le pot est lourd après l’arrosage, il faudra espacer les arrosages. La règle consiste à arroser plutôt le matin pour que le pied puisse sécher avant la nuit et donc la fraîcheur. Ceci pour éviter encore l’erwinia. L’ajout de calcaire est recommandé pour les paphios et peut être remplacé par des arrosages à l’eau calcaire. Ceci est vrai pour certaines espèces, pour d’autres c’est juste une tolérance enfin il existe même des paphios acidophiles comme delenatii.

Rempotage : Voici certainement le point le plus crucial. Le mélange doit être léger et très drainant tout en retenant l’humidité. l’eau doit ruisseler lors de l’arrosage, tout en humidifiant le substrat. J’utilise le mélange de chez Michel Vacherot, constitué essentiellement de petites écorces de pin et de petits morceaux de mousse de polyuréthane, le tout mis au bon pH par ajout d’amendement calcaire. Ce mélange est très léger et colle peu aux racines. J’utilise également un mélange personnel d’écorces de pin et de sphaigne du Chili qui colle peu aux racines reste humide et très drainant. Il existe aussi des mélanges à base d’écorces et de perlite corrigés au niveau du pH. Les mélanges léger collent peu aux racines qui sont faiblement ancrées dans le pots. Il est alors possible de rempoter tous les ans, la plante peu traumatisée réagit bien et pousse mieux. Avec un substrat lourd, il faut espacer les rempotages tous les 2 ou 3 ans et la plante mets plus de 6 mois pour s’en remettre. Il est conseiller de mettre un drainage en polystyrène au fond du pot pour la plupart des paphios. Certains préférant davantage d’humidité, comme armeniacum, n’en nécessitent pas. Enfoncez suffisamment la plante dans le substrat pour que les racines se poussent dans le mélange et ne sèchent pas.

Floraison : certains paphios nécessitent une période plus fraîche et plus sèche pour fleurir. c’est le cas de tous les paphios froids plus d’autres comme arméniacum, delenatii,… . D’autres fleurissent spontanément. C’est la luminosité ou l’allongement du jour qui semble déclencher la floraison. Dans tous les cas, une bonne luminosité est nécessaire pour ne pas faire avorter la floraison.Multiplication : La multiplication des paphiopedilum se fait par division de touffes en conservant plus ou moins de pousses selon les espèces.

Conseils : Si votre paphio a perdu ses racines, mettez-le dans la sphaigne à l’étouffée, dans un sac en plastique par exemple. Il ne tardera pas à faire des racines.

Problèmes : l’erwinia est une pourriture fréquente chez les paphios. Elle se caractérise par un brunissement des feuilles qui se propage rapidement à toute la plante. L’erwinia a une odeur caractéristique qui permet de le différencier d’une feuille qui sèche. Il faut alors couper toutes les parties atteintes le plus loin possible en désinfectant (à la flamme) après chaque taille. Vous pouvez ensuite traiter la plante avec de l’ail. Vous pouvez par exemple la tremper racine nue dans un bain d’eau avec des morceaux d’ail pendant quelques jours. Les chances de survie après une attaque d’erwinia sont faibles et les rechutes possibles mais qui ne tente rien … . Certains paphios comme venustum attirent également les cochenilles farineuses qui se logent à la base des feuilles. Dans ce cas, il est extrêmement difficile de s’en débarrasser.

Plus de fiches de culture