Dans un article de l’automne dernier je vous avait montré le réveil des bulbes d’Ophrys. Tout l’hiver ces petites plantes ont poussé. Depuis, les petites rosettes de feuilles se sont développées comme le montre la photo de gauche et une tige florale est apparue en son centre.
Les fleurs des premiers ophrys de la saison sont apparus. Ce sont les ophrys araignées. Il en existe plusieurs formes ophrys : sphegodes, araneola ou aranifera. Celui sur la photo ci-dessous est sensé être un ophrys sphegodes, mais les différences sont souvent à la marge et il faut être un spécialiste pour les différentier.
Si vous pouvez vous procurer un bulbe d’ophrys sur ebay par exemple. La culture n’est pas simple. Il faut les cultiver dans un mélange minéral très drainant, mais qui reste humide. Ici, c’est du seramis, mais un mélange de sable et de terre convient. Le milieu doit plutôt être alcalin (calcaire). Évitez donc la tourbe, la terre de bruyère et les excès de matière organique.
Pour l’engrais j’utilise un engrais foliaire à base de poisson comme pour les autres orchidées. Il sent vraiment mauvais, mais est très efficace.
La floraison est très courte. Il faut alors être vigilant et arroser parcimonieusement sinon les bulbes pourrissent. Ensuite, je les retire, les laisse sécher à l’ombre pendant quelques jour, puis je les mets dans un sac pastique jusqu’à l’automne prochain. Le démarrage de petits germes donne le signal du rempotage.
Plus intéressant encore est l’observation des orchidées de nos régions in situ. J’ai remarqué des Barlia Robertiana en fleur, signe que la saison des orchidées sauvages commence. Dans de prochains articles, nous verrons les orchidées d’Europe dans la nature et leurs modes de reproduction (torride 🙂 ).
N’hésitez pas à nous parler des orchidées de vos régions.